Il était une fois, et oui c'est toujours la même phrase qui débute les contes de fées ou de magiciens, il était donc une fois un petit garçon de 6 ans que la nature dans son errement a rendu différent, décalé comme diraient nos ados affectueux...
Or donc ce petit garçon qui jamais n'avait quitté sa maison sans ses parents, prit le bus un samedi de novembre, tôt, très tôt pour s'en aller allumer une à une les étoiles du château de Mickey. L'air hagard et perdu, il se raccrocha à son accompagnateur d'un jour un certain "Atric",
traduisez Patrick le grand avec son bonnet rouge.
Ce sacré "Atric" a vu son bras gauche transformé au cours de la journée en un patchwork merveilleux fait de bleu, de mauve et de tous les rouges composant la palette du célèbre peintre Carpaccio de son vrai nom Scarpazza, tant l'étreinte du petit garçon était empreinte de crainte, de peur et d'espoir à la fois.
Malgré l'arrivée au pays de Mickey, il restait scotché à "Atric" comme le sparadrap au nez de Cappock, de Paddock non de Haddock. Ses yeux d'enfant du 8ème jour grands ouverts ne traduisaient rien d'autre que l'étonnement sans émotion palpable.
Le froid aidant, la fatigue gagnant notre petit bout, il refusait la poussette qui aurait cependant permis à "Atric" de se reposer un peu car on à beau avoir un physique de bûcheron, 15 kilos sur les épaules durant des heures ça couche son homme.
De retour chez lui, notre gamin aux yeux amandés, retrouva la parole avec ses mots qui s'entrechoquent dans ses neurones malades. Trois jours durant ses parents eurent droit à la prise du bâteau des pirates, à la descente vertigineuse du grand canyon (toujours accroché à "Atric"), au défilement des chars de la parade et au bisou de la tendre Blanche Neige. Il en
oublia de pleurer lors d'une chute dans la maison continuant d'expliquer à
mot demi ses tendres souvenirs à jamais graver quelque part dans un des
nombreux recoins de son insouciante trisomie.
Dès le lundi à l'école, son professeur médusé par tant d'éloquence inattendue, s'en alla quérir directeur et collègues afin de partager la métamorphose de notre petit "copain" d'un jour.
Voilà, banal et génial, classique et ludique, réel et irréel.
Une journée hors de son monde, une journée pour nous à partager son univers, un courriel pour vous en faire part car c'est bien de faire part qu'il s'agit avec la renaissance au monde extérieur du poisson pilote de "Atric".
Or donc ce petit garçon qui jamais n'avait quitté sa maison sans ses parents, prit le bus un samedi de novembre, tôt, très tôt pour s'en aller allumer une à une les étoiles du château de Mickey. L'air hagard et perdu, il se raccrocha à son accompagnateur d'un jour un certain "Atric",
traduisez Patrick le grand avec son bonnet rouge.
Ce sacré "Atric" a vu son bras gauche transformé au cours de la journée en un patchwork merveilleux fait de bleu, de mauve et de tous les rouges composant la palette du célèbre peintre Carpaccio de son vrai nom Scarpazza, tant l'étreinte du petit garçon était empreinte de crainte, de peur et d'espoir à la fois.
Malgré l'arrivée au pays de Mickey, il restait scotché à "Atric" comme le sparadrap au nez de Cappock, de Paddock non de Haddock. Ses yeux d'enfant du 8ème jour grands ouverts ne traduisaient rien d'autre que l'étonnement sans émotion palpable.
Le froid aidant, la fatigue gagnant notre petit bout, il refusait la poussette qui aurait cependant permis à "Atric" de se reposer un peu car on à beau avoir un physique de bûcheron, 15 kilos sur les épaules durant des heures ça couche son homme.
De retour chez lui, notre gamin aux yeux amandés, retrouva la parole avec ses mots qui s'entrechoquent dans ses neurones malades. Trois jours durant ses parents eurent droit à la prise du bâteau des pirates, à la descente vertigineuse du grand canyon (toujours accroché à "Atric"), au défilement des chars de la parade et au bisou de la tendre Blanche Neige. Il en
oublia de pleurer lors d'une chute dans la maison continuant d'expliquer à
mot demi ses tendres souvenirs à jamais graver quelque part dans un des
nombreux recoins de son insouciante trisomie.
Dès le lundi à l'école, son professeur médusé par tant d'éloquence inattendue, s'en alla quérir directeur et collègues afin de partager la métamorphose de notre petit "copain" d'un jour.
Voilà, banal et génial, classique et ludique, réel et irréel.
Une journée hors de son monde, une journée pour nous à partager son univers, un courriel pour vous en faire part car c'est bien de faire part qu'il s'agit avec la renaissance au monde extérieur du poisson pilote de "Atric".
